Retombées scientifiques, techniques et économiques

Les résultats seront portés à la connaissance de la communauté scientifique par des communications et des articles dans les revues tant professionnelles qu’académiques. Le site web permettra de diffuser les avancées du projet notamment vers les usagers des ouvrages soumis aux phénomènes d’affouillement. Des actions de valorisation (journées techniques notamment) seront envisagées à la fin du projet. Par ailleurs, la participation au projet SSHEAR de nombreuses personnes intervenant dans des formations tant initiales que continues garantira la bonne diffusion des nouvelles connaissances et pratiques développées au cours du projet.

Le consortium du projet SSHEAR trouve toute sa légitimité et prouve sa richesse en optant pour un partenariat de recherche industriel intégrant des organismes publics de recherche et des partenaires gestionnaires para-public et privés.

Les gestionnaires participants au projet apporteront ici un double atout, celui de leur expérience et de leurs besoins concrets en termes de connaissances mais également de méthodes voire de compétences à mobiliser pour la gestion des ouvrages. Les équipes relevant du MEDDE (Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie) assureront le relai des résultats acquis vers le Groupement d’intérêt Scientifique Hydraulique pour l’Environnement et le Développement Durable (GIS HED²) qui a notamment pour objet une revitalisation de l’expertise française en hydraulique et la transmission des savoirs via les nombreuses universités et gestionnaires d’ouvrages qui en sont membres.

Les services de recherches et d’ingénierie publics relevant du MEDDE apporteront leur expérience d’interface entre les « mondes » public et privé mais seront également en charge de développer des méthodes d’utilisation des capteurs à même de permettre le suivi en continu des ouvrages. Ceci contribuera à une meilleure compréhension des phénomènes et permettra de suivre aussi bien les évolutions dues aux aménagements que celles qui peuvent résulter du changement climatique. Une labellisation par les pôles de compétitivité « Risques »  et "i-Trans" est faite. 

La participation de l’institut de recherche technologique (IRT) Railenium, financé dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir (PIA), est également un atout du projet. En effet cet institut  porte depuis sa création  l’ambition globale de mettre l’innovation et les fonctionnements collaboratifs au service d’une stratégie finalisée dans le cadre de la filière ferroviaire.

Les retombées technico-économiques notamment attendues sont :

  • des méthodes de diagnostic in situ, transférables aux bureaux d’études,
  • des suivis de paramètres in situ (capteurs et méthodes), utilisables par les maîtres d’ouvrage,
  • un modèle hydro-sédimentaire biphasique 3D.

Les retombées réglementaires et les préconisations destinées aux entreprises et aux praticiens incluent des recommandations et/ou guides techniques pour l’étude de l’aléa auquel sont soumis les ouvrages.

Ces retombées techniques et réglementaires devraient à la fois favoriser l’émergence de nouveaux services et le développement d’une expertise française sur la problématique des affouillements et des risques associés.

Les développements prévus devraient permettre de promouvoir l’action d’acteurs économiques locaux ou nationaux et d’accroître leurs activités en termes d’emploi et de retour financier vers le marché national dans un premier temps et européen voire international dans un second.

A terme, la diffusion de retour sur expériences ou de recommandations permettra également aux pouvoirs publics, par l’intermédiaire d’acteurs comme l’Ifsttar, et le Cerema, de mesurer l’importance de ces problématiques et de prendre d’éventuelles mesures adéquates en termes de réglementation et/ou de normalisation en lien avec les organismes publics ou privés concernés.